Alzheimer : Les MAIA

Alzheimer : Améliorer l’accompagnement des malades

Ces structures devraient permettre une coordination améliorée des services sociaux d’une part, et des services sanitaires d’autre part. Souvent ballotées d’un service à l’autre, les familles de malades rencontrent des difficultés pour construire un réseau d’aide sur le long terme pour leur proche.

La MAIA sera donc le  »guichet unique » pour le malade d’Alzheimer et sa famille. Ainsi réunis, les professionnels chargés de la prise en charge, pourront offrir un suivi de meilleure qualité.

Pour atteindre cet ambitieux objectif, les missions de MAIA sont nombreuses :

  • Accueil identifié d’information et d’écoute
  • Relais d’information auprès des professionnels concernés
  • Coordination des parcours
  • Participation à la structuration du réseau
  • Fonction d’observatoire

Ce dispositif Alzheimer déjà expérimenté dans 17 départements

17 sites ont été sélectionnés pour expérimenter le système suite à un appel à projets lancé par la CNSA ainsi que la DGS. Les DDASS (auxquelles se substituent  depuis le 1er Avril 2010 les ARS) et les Conseils Généraux ont été consultés au moment de ce choix.

Le projet gouvernemental prévoit qu’en 2012, tous les départements soient équipés d’au moins une MAIA.
Les équipes de la CNSA, seront chargés en collaboration avec la DGAS et la DGS de l’accompagnement des différents acteurs dans ce processus de structuration.

En outre, ils seront chargés de vérifier l’uniformité de la mise en place de ces maisons pour Alzheimer sur l’ensemble de l’Hexagone.
Le plan officiel prévoit par ailleurs une évaluation  périodique. Elle sera effectuée par la CNSA en 2012, pour mesurer la réussite du projet au vu du cahier des charges préalablement défini. Les réajustements éventuellement nécessaires se feront à ce moment-là.

Mettre en place un meilleur soutien aux aidants de malades d’Alzheimer

Les professionnels de santé assureront une permanence pour répondre aux demandes des familles des malades d’Alzheimer. Pour ce faire, médecins et assistantes sociales travailleront ensemble afin de construire un parcours individualisé de prise en charge, avec l’aide d’un référent, qui sera en constante relation avec le malade et ses proches.

Ce réseau de professionnels servira également de centre d’information pour les familles de malades d’Alzheimer, qui, souvent, ne sont pas au courant des possibilités de séjour temporaire existantes.
Les aidants familiaux bénéficieront quant à eux d’une écoute et d’un soutien sans faille. Fragilisés par le poids des responsabilités qu’ils doivent assumer, les aidants ont une santé qui laisse à désirer.

Pour un meilleur suivi, ils se verront offrir une consultation médicale annuelle, pour faire le point sur leur état de santé.
Un numéro de téléphone unique permettra d’assurer un contact permanent entre particuliers et professionnels, et de diminuer le sentiment de désarroi ressenti par les familles touchées par la terrible maladie d’Alzheimer. Ce lien, très utile notamment en cas de crise ou de situation d’urgence, facilitera la prise en charge.

L’effet du cholestérol sur Alzheimer

Une étude de grande envergure en lien Alzheimer/Cholestérol

Afin de parvenir à ces résultats et mettre en relief le lien entre Alzheimer et le cholestérol, les scientifiques ont suivi un protocole très précis. Ils ont mesuré les taux de cholestérol de près de 10 000 patients pendant plus de 9 ans, entre 1964 et 1973, alors qu’ils étaient âgés de 40 à 45 ans. Puis, l’évolution de leur état de santé a été suivie à l’aide de divers examens pendant 40 ans.

La maladie d’Alzheimer ou des troubles apparentés ont été diagnostiqués chez 598 de ces patients, soit un taux de 6% de ces individus dans un intervalle d’âge compris entre 61 et 88 ans. Il est nécessaire de rappeler que la démence vasculaire, qui est la forme de troubles cognitifs la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Cette pathologie survient suite à un problème d’acheminement du sang vers le cerveau.

Consommer du vin pour lutter contre Alzheimer

Une étude semblable menée en Californie à Los Angeles, a permis de montrer les effets positifs des substances appelées  »polyphénols » contenues dans le raisin sur le développement du cholestérol mais aussi de la maladie d’Alzheimer.
Le Professeur David Teplow souligne que les polyphénols du raisin pourraient réduire de légèrement les conséquences de la maladie d’Alzheimer.

Ainsi, ils éviteraient que le mauvais cholestérol bouche les artères et par là-même entrave la bonne oxygénation du cerveau. D’après l’auteur de cette étude scientifique, le but de ces recherches est en premier lieu de comprendre de quelle manière les Français se protègent de la maladie d’Alzheimer, alors que leur cuisine est très riche en mauvais cholestérol, et en graisses saturées.
Une consommation de vin rouge modérée est peut-être la clé du mystère….

Le lien de corrélation entre le bon cholestérol et la maladie d’Alzheimer

Une précédente étude menée par les scientifiques de l’INSERM a montré un lien de corrélation très clair entre des taux faibles en HDL, ou bon cholestérol, et l’apparition d’un déficit cognitif comme la maladie d’Alzheimer, sur cinq ans. Les individus présentant un faible taux de HDLc dans le sang, c’est-à-dire inférieur à 40 mg/dl, avaient 26 % de risque de développer un déficit cognitif supplémentaire par rapport aux individus ayant un taux de HDLc plus élevé que  59 mg/dl dans le sang.

En outre, après 5 ans, le lien de corrélation entre les deux paramètres était encore plus étroit, les individus ayant un faible taux de HDLc avaient 53 % de risque supplémentaire de développer un trouble cognitif tel qu’Alzheimer.
Les scientifiques pensent qu’une diminution du taux de HDLc entre les deux périodes de l’étude est certainement liée à un déclin cognitif important.

Ainsi, les participants chez qui ce taux avait baissé en 5 ans avaient 61% de risque de plus de développer une maladie telle qu’Alzheimer comparativement aux personnes ayant conservé des taux de HDLc supérieurs à 60 mg/ dl au cours des 5 années.

Le  » baluchon Alzheimer  » : un répit pour les familles

Le concept « Aide et Répit relais » en faveur des malades d’Alzheimer

L’association régionale  »Aide et Répit » a été fondée en juin 2007 et le service « Aide et Répit Relais » est opérationnel depuis fin octobre 2009. Il s’agit d’un projet pilote qui durera encore un an. Il bénéficie du soutien du département et de la région.

Le service en faveur des familles touchées par Alzheimer a d’ailleurs été retenu, dans le cadre du plan Alzheimer, pour une étude portant sur les conditions de mise en place de formules de répit et d’accompagnement.
Le service propose l’intervention de relayeuses, qui procurent du répit à l’accompagnant. Ce dernier peut alors partir l’espace de quelques jours en famille ou en vacances.

Durant son absence, ce sont les relayeuses qui se répartiront la garde du malade en trois gardes de huit heures. Elles s’occupent du malade à son domicile, comme le ferait l’aidant familial. L’avantage de la formule est évident pour le malade : celui-ci conserve ses repères et ses habitudes. Par exemple, il peut continuer à aller en accueil de jour, accompagné par la relayeuse.

La formation des relayeuses pour la prise en charge des malades d’Alzheimer

L’équipe de relayeuses de l’association est composé de quinze   femmes, dont la moitié vient du secteur de l’aide à domicile. Elles   ont suivies une formation pendant deux semaines et demie,   comprenant une semaine de théorie sur la maladie d’Alzheimer,   avec des spécialistes tels que des gériatres, psychologues,   neurologues.

La deuxième semaine de formation s’est quant à elle effectuée avec les professionnelles du « Baluchon Alzheimer » en Belgique. Dix personnes ont été embauchées pour former trois équipes, selon la loi du travail.
Les familles bénéficiant du service paient 60euro par jour, un tarif très intéressant qui s’explique par différents accords passés par l’association avec des organismes publics et privés.

Ainsi, dans le cadre de ce projet pilote, l’association reçoit plusieurs subventions. La CNASEA paie les salariées à hauteur de 90 % du SMIC, comme le veut le dispositif des contrats aidés. La CNSA finance le solde et une caisse de retraite complémentaire. APRIONIS prend en charge une étude socio-psychologique du dispositif.

Un succès auprès des familles touchées par Alzheimer

Pour l’heure, une trentaine de familles ont pu bénéficier de cette solution de répit.
Globalement, les familles sont très satisfaites et sollicitent de nouveau ce service quatre ou cinq fois supplémentaires.

Cependant, l’équipe est en effectif insuffisant pour répondre à la forte demande.
En effet, les relayeuses ne peuvent effectuer qu’une dizaine de missions par mois, alors qu’il y a plus de 10 000 malades d’Alzheimer dans le seul département du Puy- de-Dôme.

Vous pouvez contacter : AIDE ET RÉPIT

Maison des Associations
11, rue des Saulées
63400 Chamalières
www.aideetrepit.fr
Tél. : 04 73 19 30 06

Alzheimer: le diagnostic

Alzheimer : une batterie d’examens pour détecter la maladie d’Alzheimer

Lorsqu’on soupçonne un proche âgé de présenter plusieurs symptômes de la maladie d’Alzheimer, il est préférable de rapidement consulter son médecin traitant afin de procéder à un diagnostic précis.

Le médecin aura généralement recours à des spécialistes qui proposeront plusieurs examens, à l’issue desquels le verdict sera posé.  Le rendu de toute une combinaison de tests et observations permettra d’établir le diagnostic d’Alzheimer, fiable à 90 %.

Le processus du diagnostic d’Alzheimer

Le médecin procèdera tout d’abord à un examen des antécédents médicaux du patient et de ses proches, en leur faisant remplir des questionnaires.

L’état mental du malade est ensuite examiné de près : le médecin observe la capacité de son patient à se situer dans le temps et l’espace, il vérifie si son jugement est altéré. La mémoire et le langage sont bien sûr au coeur de cet examen, qui permettra de se faire une idée plus précise des symptômes.

Un bilan médical (prises de sang, analyse d’urine) permet également d’écarter les pathologies autres qui peuvent induire en erreur ou au contraire aggraver la maladie d’Alzheimer : anémies, diabète… Le médecin cherche des troubles nerveux : il observe le tonus, la coordination, etc.

Des tests neuropsychologiques permettront de mieux connaître la nature des troubles cognitifs. On peut citer le test appelé Mini Mental State Examination (MMSE) de Folstein, qui explore les fonctions cognitives, ainsi que d’autres examens permettant de tester la mémoire : test des cinq mots de Dubois, test de l’horloge, le BREF…

 

Approfondir pour s’assurer de la véracité du diagnostic

Alzheimer le diagnosticSi ces tests laissent penser que le patient est atteint de la maladie d’Alzheimer, ils sont complétés par un bilan orthophonique et d’autres tests (figure de Rey, test de Grober et Buschke…)

L’imagerie permet de voir l’état du cerveau du patient. L’IRM peut par exemple déceler des traces d’anciens accidents vasculaires ou révéler des atrophies des hippocampes (partie du cerveau jouant un rôle important dans le processus de mémorisation).

Le patient pourra également être examiné par un psychologue ou un psychiatre pour s’assurer qu’il ne souffre d’une dépression provoquant des pertes de mémoire.

Quels que soient les tests entrepris, le diagnostic est long à établir. Il faudra donc s’armer de patience et soutenir votre proche pendant ce processus qui est pénible à vivre.

Bon à savoir : le plan Alzheimer 2008-2012 prévoit la création de consultations-mémoire partout en France pour accélérer et faciliter le diagnostic. Parlez-en à votre médecin traitant.
 

La maladie d’Alzheimer

Organiser la vie du malade d’Alzheimer

Au fur et à mesure de la progression de la maladie, vous observerez que votre proche ne peut plus assumer les tâches du quotidien correctement. Mettre en marche le lave-linge, préparer un repas sont autant d’actions simples qui deviennent une épreuve pour lui. Il est temps de mettre en place les aides adéquates.

La vie urbaine permet rarement d’être présent chaque jour au domicile de son proche. Par conséquent, n’hésitez pas à contacter la mairie pour une demande d’APA. Et surtout, pensez à l’avenir !

La maladie d’Alzheimer est évolutive, les symptômes s’aggraveront fatalement au fil du temps et la présence d’auxiliaires de vie quelques heures par jour ne met pas le malade d’Alzheimer à l’abri de la solitude et des dangers du domicile. Gardez à l’esprit qu’il existe des maisons de retraite adaptées aux soins des malades d’Alzheimer, pour un accueil de jour ou un hébergement permanent.

Les dangers du quotidien

Maladie d'alzheimerLes personnes âgées sont les principales victimes des accidents domestiques. Si la perte de mobilité explique une partie de ces accidents, la maladie d’Alzheimer est également responsable ! Il faut donc surveiller de très près votre proche.

N’hésitez pas à couper le gaz et à retirer tous les objets potentiellement dangereux de son environnement dès que vous constatez des problèmes d’oubli et de désorientation.  

La maladie d’Alzheimer altère par ailleurs le jugement, nécessaire à une conduite sûre. Il faudra donc envisager de lui faire abandonner son véhicule, c’est une menace pour lui-même et pour les autres. Cette décision est difficile à prendre surtout s’il vit isolé des commerces et du centre-ville. Vous rencontrerez sans doute une opposition de la part de votre proche. Il verra sûrement ces mesures préventives comme infantilisantes, mais c’est parfois la seule solution !

Le rôle de la famille auprès du malade d’Alzheimer

Votre parent remarque sans doute que sa mémoire est parfois défaillante, et que  »quelque chose » a changé chez lui… Faire face à cette réalité est difficile. C’est pourquoi beaucoup de malades d’Alzheimer sombrent dans la dépression, tout en essayant de dissimuler leurs symptômes, même à vous, leurs proches parents.

Pour les mêmes raisons, le malade refusera de consulter un médecin et de se faire soigner. Les enfants et petits-enfants doivent alors trouver un moment dans leur emploi du temps chargé de contraintes professionnelles et familiales, pour entourer leur aîné. Le soutien et l’affection sont essentiels pour l’aider à traverser cette épreuve.

C’est également l’occasion de faire table rase d’anciennes querelles familiales, car aujourd’hui il est en détresse.

Un dialogue apaisé donne souvent de bons résultats. Mais si la communication demeure difficile, demandez l’aide d’une tierce personne. Un ami, un médecin trouvera peut-être les mots pour le convaincre de se soigner.

Bon à savoir : des associations de soutien et d’information aux familles touchées par Alzheimer existent ! La plus connue, France Alzheimer, possède des antennes partout en France.
 

Les soignants en maison de retraite Alzheimer

La reconnaissance envers les soignants en maison de retraite Alzheimer

Le gir moyen pondéré (GMP) des résidents en maison de retraite Alzheimer tourne en moyenne aux alentours de 750. Cet indice témoigne d’un degré de dépendance assez élevé. La carrière en maison de retraite Alzheimer est par conséquent très difficile à mener sur le long terme. Pour aider les équipes dans leur mission, il est indispensable que leurs membres soient motivés.

Au delà du salaire, il est très important qu’ils perçoivent une reconnaissance et une gratitude, de la part de l’équipe dirigeante de la maison de retraite, par des paroles agréables, une confiance mutuelle, et aussi la mise à disposition des services d’un psychologue, auprès duquel ils pourront exprimer leurs questions, angoisses, et pourquoi pas les problèmes qui pourraient survenir lors du travail en équipe.

Mais plus encore, la reconnaissance des familles de patients en maison de retraite Alzheimer est le réel moteur qui permet aux soignants de poursuivre leur mission délicate. Un mot gentil, un sourire, un remerciement sont les petites attentions qui vont droit au coeur de ces employés, sans lesquels la prise en charge des résidents serait impossible.
Par ailleurs, les autorités sanitaires, conscientes de la lourde tâche qui incombe aux soignants oeuvrant en maison de retraite Alzheimer, ont pris des dispositions pour étoffer les équipes

La maison de retraite Alzheimer étoffe ses équipes.

C’était une mesure très attendue par les structures de type maison de retraite Alzheimer que la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a décidé en juillet dernier. Un accord signé avec l’Association nationale pour la formation permanente du personnel hospitalier (ANFH), permettra la formation professionnelle de plus de 600 assistants de soin en gérontologie. La création de ce métier a pour but d’améliorer la qualité de la prise en charge des personnes âgées atteintes d’Alzheimer ou de troubles apparentées.

Le nombre de pensionnaires intégrant la maison de retraite Alzheimer étant en constante augmentation, ce nouveau métier apparait comme une nécessité.
L’arrêté officiel décrivant la création d’assistant en gérontologie (et paru au Journal Officiel du 16 Juillet 2010) souligne que cette formation est pour l’heure destinée aux professionnels du monde gériatrique, tel que les aides-soignants, et les aides médico-psychologiques « en situation d’exercice effectif auprès de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de pathologies apparentées ». Ces employés travaillent généralement dans le milieu du Ssiad ou service de soins infirmiers à domicile), d’unité de soins longue durée en milieu hospitalier (USLD), mais surtout en maison de retraite Alzheimer.

Le programme de formation s’étend sur 140 heures obligatoires, divisées sur une durée d’un an. Enfin, l’arrêté souligne que ce programme doit « être suivi en totalité, sans possibilité d’allègements, y compris pour les professionnels disposant déjà d’une partie des compétences visées ».
Pour parvenir à cet objectif ambitieux, la CNSA attribuera 10,8 millions d’euros à l’ANFH, sur une période de trois ans. Un premier budget de d’1,39 million a déjà été versé.
Cette initiative gouvernementale permettra d’ici 2012 la création de 5000 postes d’assistants en gérontologie.
 

Le Plan Alzheimer 2008-2012

Plan Alzheimer 2008-2012: Les 10 mesures phares


Le très médiatique Plan Alzheimer prévoit de nombreux changements pour les malades, qui peinent pourtant à se concrétiser. Des réformes sont en cours de réalisation, cependant, celles-ci nécessitent du temps, car elles présupposent une  parfaite coordination des différents agents du secteur médico-social. Sur le terrain, le Plan Alzheimer est lancé, avec déjà quelques initiatives mises en place.

Mesure N°1 : Développement et diversification des structures de répit

Mesure N°4 : Labellisation sur tout le territoire de « portes d’entrée unique » les « Maisons pour l’Autonomie et l’Intégration des malades Alzheimer » (MAIA)

Mesure N°5 : Mise en place de « coordonnateurs » sur l’ensemble du territoire

Mesure N°6 : Renforcement du soutien à domicile, en favorisant l’intervention de personnels spécialisés

Mesure N°8
: Elaboration et mise en oeuvre d’un dispositif d’annonce et d’accompagnement.

Mesure N°13
: Renforcement des consultations mémoire à forte activité.

Mesure N°16
: Création ou identification, au sein des EHPAD, d’unités adaptées pour les patients souffrant de troubles comportementaux.

Mesure N°19 : Identification d’un « centre national de référence pour les malades Alzheimer jeunes»

Mesure N°21 : Création d’une Fondation de Coopération Scientifique (FCS) pour stimuler et coordonner la recherche scientifique.

Mesure N°35
: Mise en place d’un numéro unique et d’un site Internet d’information et d’orientation locale.

 

Plan Alzheimer 2008-2012 : Les pouvoirs publics sont confiants


Deux ans après son lancement officiel Plan Alzheimer 2008-2012,   les principaux ministres, associations se sont réunis  pour effectuer   un premier bilan de l’efficacité des 44 mesures contenues dans le   cadre du plan Alzheimer.

Le chef de l’Etat, Nicolas Sarkozy, a largement insisté sur les   progrès de ces dernières années, sur le plan de la recherche, comme de l’amélioration du diagnostic et bien entendu des progrès de la prise en charge médicale de la maladie d’Alzheimer.

Le président a également largement salué les 60 projets de recherche scientifique actuellement en cours. Nicolas Sarkozy s’est par ailleurs montré satisfait de l’augmentation de lieux de consultation et de diagnostic (hôpitaux, services spécialisés, neurologues) sur l’ensemble de l’Hexagone.

D’autres réalisations du Plan Alzheimer ont été évoquées : notamment la création de 11 plateformes de répit destinées aux familles, la mise en place de quarante équipes de SSIAD sur le terrain (services de soins infirmiers à domicile), mais aussi l’instauration de formations d’une durée 14 heures pour les aidants familiaux de malades d’Alzheimer.

Le Plan Alzheimer 2008-2012 souffre cependant de retard

Malgré des progrès notables dans la perspective de la prise en charge d’Alzheimer, des zones d’ombre demeurent. Le président Sarkozy a souligné que des sommes considérables affectées au Plan Alzheimer ne sont malheureusement pas exploitées faute de projets.

L’association France Alzheimer, a elle aussi fait ce triste constat. Elle dénonce les retards dans la mise en place de plusieurs mesures notamment destinées à l’amélioration de la qualité de vie des personnes âgées ainsi que de leurs aidants familiaux.

France Alzheimer déplore aussi le faible nombre de places en hébergement temporaire et en accueil de jour pour les patients Alzheimer. Elle note que la situation dans les institutions d’hébergement pour personnes âgées dépendantes était encore plus critique avec seulement 200 unités en cours de création contre 12 000 prévues initialement par le Plan Alzheimer.

Ces retards se ressentent également dans la formation de professionnels du soin spécialisés dans la maladie d’Alzheimer. Les autorités de tutelle et les régions se désignent mutuellement responsables de ce retard. Pour l’heure, les malades d’Alzheimer et leurs proches sont encore en l’attente de la réalisation de ces projets nécessaires à l’amélioration de la prise en charge des malades d’Alzheimer en France.

Alzheimer: les symptômes

Les symptômes de la maladie d’Alzheimer

Tout le monde peut souffrir de pertes de mémoire, dûes à la fatigue, à l’inattention ou au surmenage. Certes, passé un certain âge, les probabilités d’être atteint de la maladie d’Alzheimer se multiplient.

Toutefois, les oublis ne sont pas l’apanage de la maladie d’Alzheimer seule. Le mieux pour ne pas s’inquiéter inutilement, est d’apprendre à reconnaître les symptômes de la maladie d’Alzheimer afin de ne pas les confondre avec les simples effets de la vieillesse.

On peut résumer à dix les principaux signes annonciateurs de la maladie d’Alzheimer. Les connaître vous aidera à savoir comment agir face à votre proche âgé.

Les pertes de mémoire – quand doit-on suspecter Alzheimer ?

Il nous arrive à tous d’oublier un nom ou un rendez-vous. Mais lorsque ce phénomène se répète trop souvent et que la personne ne parvient jamais à se rappeler du nom oublié, il faudra enquêter plus à fond.

La maladie d’Alzheimer touche la mémoire à court terme : la personne oublie les événements récents, ne se rappelle pas ce qu’elle vient de dire, répète plusieurs fois la même question sans avoir l’air d’enregistrer la réponse.

En revanche, la mémoire à long terme (concernant les événements anciens) ne sera atteinte qu’aux stades plus avancés de la maladie.

Les tâches quotidiennes qui deviennent pénibles à effectuer

Alzheimer symptomesTout le monde peut être distrait. Il arrive qu’on oublie de mettre la levure dans la pâte à pain. Qui n’a jamais fait brûler un plat ? Le patient atteint de la maladie d’Alzheimer n’est pas seulement distrait, il ne sait plus exécuter les tâches simples du quotidien.

ll ne saura plus cuisiner ou faire ses courses seul. Le malade Alzheimer ne sait plus fermer la porte à clef, composer un numéro de téléphone ou remplir un chèque.

Les difficultés à trouver ses mots

Nous avons parfois un mot au bout de la langue. Il nous arrive de ne pas trouver le mot juste. Ceci est naturel. Cependant, chez le malade d’Alzheimer, les incohérences du langage sont plus fréquentes.

Le patient aura tendance à utiliser des mots compliqués ou des périphrases, là où un mot courant aurait suffit. Il devient difficile de comprendre le malade d’Alzheimer. Celui-ci ne finit pas toujours ses phrases et il devient de plus en plus taciturne.

La désorientation dans le temps et dans l’espace

Votre proche ne sait pas quel jour on est ? Cela peut arriver à tout le monde. Le malade d’Alzheimer, pour sa part, confond souvent ses rendez-vous ou au contraire il peut s’y rendre plusieurs fois de suite. Le patient Alzheimer perd également ses repères spatiaux : il sort et ne sait pas comment rentrer à la maison, il a du mal à s’orienter.

Le malade d’Alzheimer à des difficultés à s’adapter aux nouvelles situations, aux endroits qu’il ne connaît pas : à l’hôtel, il ne retrouve pas sa chambre.

Le jugement diminué

Le jugement du malade d’Alzheimer est souvent altéré : il lui arrive de s’habiller chaudement en plein été. Il ne prend pas l’initiative de se faire soigner lorsqu’il est souffrant et qu’il a besoin d’un traitement.

Difficultés à raisonner de façon abstraite

Le malade d’Alzheimer éprouve des difficultés à comprendre les notions abstraites : les chiffres sur un chéquier, la signification des anniversaires… Il aura du mal à remplir sa déclaration d’impôt ou à faire ses comptes.

Perte d’objets

Tout le monde connaît ces gens qui perdent sans arrêt leurs lunettes ou leurs clefs. Cependant, à un certain stade de la maladie, la personne qui souffre d’Alzheimer ne se contente pas d’égarer des objets, il les range à des endroits illogiques: il lui arrive de mettre ses chaussures dans le lave-vaisselle ou son portefeuille dans le frigo…

Sautes d’humeur

Le malade d’Alzheimer peut changer tout d’un coup d’humeur ou de comportement sans raison apparente.

Changement de personnalité

Tout le monde peut voir son caractère changer avec l’âge. Mais chez le malade d’Alzheimer ce phénomène est plus prononcé. La personne qui était ouverte et confiante peut se renfermer sur elle-même et devenir méfiante. Son comportement peut devenir difficile, alors qu’il s’agissait d’une personne agréable et patiente.

La perte du sens de l’initiative

Nous avons tous des moments de lassitude. Le malade d’Alzheimer quant à lui perd son enthousiasme et aura besoin de beaucoup d’encouragements pour reprendre goût à la vie. Il a tendance à devenir passif, voire apathique.

Bon à savoir : si votre proche présente plusieurs de ces symptômes, il est recommandé de consulter un médecin pour qu’il procède à un diagnostic plus approfondi.
 

Maison de retraite Alzheimer : Quand l’entrée devient une nécessité

L’entrée en maison de retraite Alzheimer quand la maladie s’aggrave

La majeure partie des malades d’Alzheimer sont maintenus à domicile. Tant que les symptômes de la maladie ne sont pas trop envahissants, ceci reste une solution envisageable.

Pourtant, Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative, et tôt ou tard, les signes cliniques deviennent trop importants à gérer. Une aide médicale spécialisée est alors nécessaire 24 heures sur 24, ce qui entraîne un coût bien plus élevé que l’accueil en maison de retraite Alzheimer.

En outre, les symptômes tels que l’agressivité, les fugues, sont rarement compatibles avec un maintien à domicile. Dès les prémisses de ces troubles de comportement, il faudra prendre les dispositions adéquates.
Il convient d’étudier, avant de se retrouver dans une situation d’urgence, les solutions de prises en charge offertes en maison de retraite Alzheimer.

Par ailleurs, il faut noter que les maisons de retraite Alzheimer permettent souvent une intégration en douceur.
En effet, certaines structures proposent un accueil de jour ou un accueil temporaire qui permettent à la personne âgée de s’acclimater doucement à son nouvel environnement et de prendre ses marques.

En maison de retraite Alzheimer, le personnel soignant est formé pour répondre aux besoins spécifiques des patients. Ces derniers ont certes besoin de soins, mais aussi d’attention, d’écoute et d’affection. 

L’entrée en maison de retraite Alzheimer quand les aidants s’épuisent

Les familles qui font le choix de prendre soin du malade sans aide extérieure, sombrent fréquemment dans la fatigue, la dépression, l’épuisement.

Ceci est d’autant plus vrai que le conjoint, lui-même âgé reste le principal aidant du malade. Il n’est pas rare qu’il renie ses propres problèmes de santé pour se consacrer à l’autre.
Cette générosité de coeur n’est pas sans conséquences, et peut avoir de dangereux effets sur la prise en charge du couple.

Si le conjoint bien-portant vient malheureusement à décéder, il faudra la aussi rechercher une maison de retraite Alzheimer en urgence, alors qu’une entrée programmée et anticipée éviterait bien des tracas

Les conseils pour rechercher une maison de retraite Alzheimer en urgence

Pour trouver une maison de retraite Alzheimer adaptée à la pathologie de la personne âgée, il faut prendre en compte divers paramètres et trouver une place disponible.

Pour cela, l’idéal est de s’adresser à un organisme spécialisé dans l’orientation de familles vers des maisons de retraite Alzheimer. Votre interlocuteur saura vous guider, en fonction de vos besoins.

En effet, la recherche sera effectuée selon la région souhaitée, les possibilités financières et bien sûr les besoins médicaux de la personne âgée concernée. Mais surtout les conseillers connaissent les disponibilités de chaque résidence en temps et en heure.

Trouver une place disponible dans une maison de retraite Alzheimer devient possible. De plus, vous bénéficierez d’une écoute et d’un soutien, indispensables dans ces moments difficiles.

Une autre pathologie : Parkinson

Comment se déclenche la maladie de Parkinson ?

Maladie de parkinson La maladie de Parkinson est à ce jour une maladie incurable. Elle     est due à un déficit de dopamine, une substance produite par   certains neurones du cerveau.

La dopamine est un neurotransmetteur qui participe à la bonne   exécution des mouvements du corps. Chez le malade   parkinsonien, ce manque de dopamine entraîne donc des problèmes moteurs.

De plus, on observe chez ces individus des symptômes dépressifs. Certains cas exceptionnels comme celui de la star Michael J.O. montre que Parkinson peut même se déclarer de manière précoce, dès la trentaine.

On observe également que les femmes sont moins souvent touchées que les hommes, elles constituent 45 % des malades, contre 55 % d’hommes.

Enfin, la probabilité d’être atteint de Parkinson augmente avec l’âge, puisque la maladie concerne 2 % des plus de 70 ans.

Quels sont les symptômes de Parkinson?

Le médecin traitant ou le neurologue effectue un examen clinique approfondi pour recueillir les symptômes. Les plus courants sont:

  • La raideur des muscles
  • La lenteur du mouvement
  • Le tremblement de la main et/ou du pied