Alzheimer: les symptômes

Les symptômes de la maladie d’Alzheimer

Tout le monde peut souffrir de pertes de mémoire, dûes à la fatigue, à l’inattention ou au surmenage. Certes, passé un certain âge, les probabilités d’être atteint de la maladie d’Alzheimer se multiplient.

Toutefois, les oublis ne sont pas l’apanage de la maladie d’Alzheimer seule. Le mieux pour ne pas s’inquiéter inutilement, est d’apprendre à reconnaître les symptômes de la maladie d’Alzheimer afin de ne pas les confondre avec les simples effets de la vieillesse.

On peut résumer à dix les principaux signes annonciateurs de la maladie d’Alzheimer. Les connaître vous aidera à savoir comment agir face à votre proche âgé.

Les pertes de mémoire – quand doit-on suspecter Alzheimer ?

Il nous arrive à tous d’oublier un nom ou un rendez-vous. Mais lorsque ce phénomène se répète trop souvent et que la personne ne parvient jamais à se rappeler du nom oublié, il faudra enquêter plus à fond.

La maladie d’Alzheimer touche la mémoire à court terme : la personne oublie les événements récents, ne se rappelle pas ce qu’elle vient de dire, répète plusieurs fois la même question sans avoir l’air d’enregistrer la réponse.

En revanche, la mémoire à long terme (concernant les événements anciens) ne sera atteinte qu’aux stades plus avancés de la maladie.

Les tâches quotidiennes qui deviennent pénibles à effectuer

Alzheimer symptomesTout le monde peut être distrait. Il arrive qu’on oublie de mettre la levure dans la pâte à pain. Qui n’a jamais fait brûler un plat ? Le patient atteint de la maladie d’Alzheimer n’est pas seulement distrait, il ne sait plus exécuter les tâches simples du quotidien.

ll ne saura plus cuisiner ou faire ses courses seul. Le malade Alzheimer ne sait plus fermer la porte à clef, composer un numéro de téléphone ou remplir un chèque.

Les difficultés à trouver ses mots

Nous avons parfois un mot au bout de la langue. Il nous arrive de ne pas trouver le mot juste. Ceci est naturel. Cependant, chez le malade d’Alzheimer, les incohérences du langage sont plus fréquentes.

Le patient aura tendance à utiliser des mots compliqués ou des périphrases, là où un mot courant aurait suffit. Il devient difficile de comprendre le malade d’Alzheimer. Celui-ci ne finit pas toujours ses phrases et il devient de plus en plus taciturne.

La désorientation dans le temps et dans l’espace

Votre proche ne sait pas quel jour on est ? Cela peut arriver à tout le monde. Le malade d’Alzheimer, pour sa part, confond souvent ses rendez-vous ou au contraire il peut s’y rendre plusieurs fois de suite. Le patient Alzheimer perd également ses repères spatiaux : il sort et ne sait pas comment rentrer à la maison, il a du mal à s’orienter.

Le malade d’Alzheimer à des difficultés à s’adapter aux nouvelles situations, aux endroits qu’il ne connaît pas : à l’hôtel, il ne retrouve pas sa chambre.

Le jugement diminué

Le jugement du malade d’Alzheimer est souvent altéré : il lui arrive de s’habiller chaudement en plein été. Il ne prend pas l’initiative de se faire soigner lorsqu’il est souffrant et qu’il a besoin d’un traitement.

Difficultés à raisonner de façon abstraite

Le malade d’Alzheimer éprouve des difficultés à comprendre les notions abstraites : les chiffres sur un chéquier, la signification des anniversaires… Il aura du mal à remplir sa déclaration d’impôt ou à faire ses comptes.

Perte d’objets

Tout le monde connaît ces gens qui perdent sans arrêt leurs lunettes ou leurs clefs. Cependant, à un certain stade de la maladie, la personne qui souffre d’Alzheimer ne se contente pas d’égarer des objets, il les range à des endroits illogiques: il lui arrive de mettre ses chaussures dans le lave-vaisselle ou son portefeuille dans le frigo…

Sautes d’humeur

Le malade d’Alzheimer peut changer tout d’un coup d’humeur ou de comportement sans raison apparente.

Changement de personnalité

Tout le monde peut voir son caractère changer avec l’âge. Mais chez le malade d’Alzheimer ce phénomène est plus prononcé. La personne qui était ouverte et confiante peut se renfermer sur elle-même et devenir méfiante. Son comportement peut devenir difficile, alors qu’il s’agissait d’une personne agréable et patiente.

La perte du sens de l’initiative

Nous avons tous des moments de lassitude. Le malade d’Alzheimer quant à lui perd son enthousiasme et aura besoin de beaucoup d’encouragements pour reprendre goût à la vie. Il a tendance à devenir passif, voire apathique.

Bon à savoir : si votre proche présente plusieurs de ces symptômes, il est recommandé de consulter un médecin pour qu’il procède à un diagnostic plus approfondi.
 

L’Ehpad : Une alternative au maintien à domicile

Ehpad : Combattre les idées reçues

Le quotidien en Ehpad ne se résume pas aux repas et aux soins médicaux comme c’est le cas à l’hôpital. Tout y est fait pour que la personne âgée retrouve ses repères. En Ehpad, la chambre est aménagée comme au domicile avec sanitaires attenants. La décoration y est soignée, et le résident de l’Ehpad peut personnaliser son espace personnel par des objets, bibelots, photos.

Par ailleurs, les Ehpad peuvent également accueillir les couples, en chambres doubles ou en chambres jumelées communicantes. Ceci évite le traumatisme dû à la séparation du couple, qui empêche de nombreuses personnes âgées de faire le pas, et d’entrer en Ehpad.

Enfin, si la perspective de l’entrée en Ehpad reste difficile pour la personne âgée, il est possible d’envisager un séjour temporaire qui permettra à l’aîné de s’acclimater à la vie en Ehpad.

Des soins plus adaptés en Ehpad

Contrairement au maintien à domicile, la vie en Ehpad permet aux aînés d’accéder à des soins très spécifiques. Sur un même lieu, sont réunis tous les acteurs participants au bien-être et à la bonne santé de l’aîné. Ainsi, médecin, infirmière, aide-soignante, kinésithérapeute interviennent en Ehpad.

La personne âgée bénéficie d’une surveillance constante au sein de l’Ehpad, et peut être soignée sur place. En cas d’urgence, l’Ehpad fera appel à un service hospitalier à proximité. De même, les soins demandant un encadrement spécifique, comme la dialyse, sont confiés à des équipes médicales spécialisées.

Pour choisir un Ehpad, il est nécessaire de se renseigner sur le Gir Moyen Pondéré, un indicateur qui renseigne sur le niveau de dépendance global des résidents. Plus le GMP est élevé, plus le niveau de médicalisation de l’Ehpad est élevé.
Les soins sont dispensés de jour comme de nuit 24h/24, grâce à la présence d’une aide-soignante.

Il faut noter que depuis quelques années, les Ehpad font l’objet d’un contrôle particulier. Ceci a pour but de favoriser les pratiques de bientraitance, et d’empêcher la maltraitance en Ehpad.

Reprendre une vie sociale en Ehpad

Le maintien à domicile de personnes âgées dépendantes est un facteur d’isolement avéré, notamment lorsque la famille est peu présente aux côtés de la personne âgée.

En revanche, la vie en Ehpad permet à la personne âgée de retrouver un lien social, grâce aux moments privilégiés qu’elle passera avec d’autres personnes de son âge. Que ça soit au moment des repas ou des activités, les aînés échangent, discutent, se remémorent le passé, et passent d’agréables moments.

De plus, l’Ehpad est un espace ouvert, il est donc tout à fait possible de recevoir sa famille ou ses amis la semaine comme le week-end.
Certains Ehpad acceptent même les proches pour le repas, et mettent de petits salons à disposition des familles.

En outre, les aînés isolés n’ayant que peu de visites de la part de leur entourage peuvent souvent compter sur la présence de bénévoles. Des associations mandatent des bénévoles pour tenir compagnie aux personnes âgées, les promener, et organiser des animations.

Enfin, de plus en plus d’Ehpad louent les services de psychologues, dont le rôle est l’écoute de l’accompagnement des personnes âgées et des équipes médicales.
 

La maladie d’Alzheimer

Organiser la vie du malade d’Alzheimer

Au fur et à mesure de la progression de la maladie, vous observerez que votre proche ne peut plus assumer les tâches du quotidien correctement. Mettre en marche le lave-linge, préparer un repas sont autant d’actions simples qui deviennent une épreuve pour lui. Il est temps de mettre en place les aides adéquates.

La vie urbaine permet rarement d’être présent chaque jour au domicile de son proche. Par conséquent, n’hésitez pas à contacter la mairie pour une demande d’APA. Et surtout, pensez à l’avenir !

La maladie d’Alzheimer est évolutive, les symptômes s’aggraveront fatalement au fil du temps et la présence d’auxiliaires de vie quelques heures par jour ne met pas le malade d’Alzheimer à l’abri de la solitude et des dangers du domicile. Gardez à l’esprit qu’il existe des maisons de retraite adaptées aux soins des malades d’Alzheimer, pour un accueil de jour ou un hébergement permanent.

Les dangers du quotidien

Maladie d'alzheimerLes personnes âgées sont les principales victimes des accidents domestiques. Si la perte de mobilité explique une partie de ces accidents, la maladie d’Alzheimer est également responsable ! Il faut donc surveiller de très près votre proche.

N’hésitez pas à couper le gaz et à retirer tous les objets potentiellement dangereux de son environnement dès que vous constatez des problèmes d’oubli et de désorientation.  

La maladie d’Alzheimer altère par ailleurs le jugement, nécessaire à une conduite sûre. Il faudra donc envisager de lui faire abandonner son véhicule, c’est une menace pour lui-même et pour les autres. Cette décision est difficile à prendre surtout s’il vit isolé des commerces et du centre-ville. Vous rencontrerez sans doute une opposition de la part de votre proche. Il verra sûrement ces mesures préventives comme infantilisantes, mais c’est parfois la seule solution !

Le rôle de la famille auprès du malade d’Alzheimer

Votre parent remarque sans doute que sa mémoire est parfois défaillante, et que  »quelque chose » a changé chez lui… Faire face à cette réalité est difficile. C’est pourquoi beaucoup de malades d’Alzheimer sombrent dans la dépression, tout en essayant de dissimuler leurs symptômes, même à vous, leurs proches parents.

Pour les mêmes raisons, le malade refusera de consulter un médecin et de se faire soigner. Les enfants et petits-enfants doivent alors trouver un moment dans leur emploi du temps chargé de contraintes professionnelles et familiales, pour entourer leur aîné. Le soutien et l’affection sont essentiels pour l’aider à traverser cette épreuve.

C’est également l’occasion de faire table rase d’anciennes querelles familiales, car aujourd’hui il est en détresse.

Un dialogue apaisé donne souvent de bons résultats. Mais si la communication demeure difficile, demandez l’aide d’une tierce personne. Un ami, un médecin trouvera peut-être les mots pour le convaincre de se soigner.

Bon à savoir : des associations de soutien et d’information aux familles touchées par Alzheimer existent ! La plus connue, France Alzheimer, possède des antennes partout en France.
 

Les personnes âgées

L’isolement des personnes âgées

Comme nos aïeux aiment le raconter, autrefois, les demeures familiales abritaient souvent deux à trois générations. Les personnes âgées, leurs enfants et petits-enfants vivaient sous le même toit. Cette cohabitation, plus économique, était également plus chaleureuse et l’isolement était alors un concept étranger.

Puis, l’urbanisation et l’individualisation de la société nous ont conduit à vivre  »chacun chez soi’. De nombreuses personnes âgées demeurent donc seules, car les enfants, contraints par des obligations familiales et professionnelles, ne peuvent plus assumer la responsabilité de s’occuper pleinement de leurs aînés.

Alors, la dépression et la solitude guettent. Constatant ce phénomène, les services sociaux ont mis en place des aides, dont vos proches âgés bénéficient peut-être, comme l’APA à domicile. Les structures d’accueil pour personnes âgées se sont également développées pour répondre à leurs besoins de soins et d’attention.

La dépendance chez les personnes âgées

Personnes âgéesL’allongement de la durée de vie s’accompagne inévitablement de l’aggravation de la dépendance chez les personnes âgées. Nous voyons tous autour de nous des personnes âgées peinant pour se déplacer, confinées au lit, ou encore souffrant d’Alzheimer.

Cette maladie, qui se développe plus fréquemment avec l’âge, entraîne une dépendance psychique et physique. La prise en charge de ces personnes âgées est donc devenue une priorité pour le gouvernement. Mais plus qu’une question de société, la dépendance des personnes âgées est désormais un enjeu économique, car le nombre de personnes âgées dépendantes augmente rapidement, et le coût de leur accompagnement est très élevé.

On estime qu’en 2040, un tiers de la population sera âgée de plus de 60 ans. Quant aux personnes âgées de plus de 80 ans, elles seront quelque 7 millions. C’est donc aujourd’hui que les solutions d’accompagnement doivent se mettre en oeuvre, pour éviter des carences dans le futur. Pour ce faire, les domaines de la gériatrie et de la gérontologie se développent, pour le bien-être des personnes âgées.

 

Les soins dentaires en Ehpad

La dépendance aggrave la santé dentaire des aînés en Ehpad

A leur arrivée en Ehpad, la plupart des personnes âgées dépendantes présentent déjà des soucis bucco-dentaires à un stade plus ou moins avancé.
Ils n’ont, la plupart du temps, pas consulté de dentiste depuis longtemps, principalement pour des raisons de mobilité.

Par ailleurs, les problèmes cognitifs dont sont atteintes certaines personnes âgées en Ehpad sont un frein à l’expression de leurs douleurs dentaires. Les aidants familiaux, qui doivent déjà faire face à de nombreuses responsabilités, ne prennent pas toujours l’initiative de prévoir des contrôles réguliers chez le dentiste pour leur proche vivant en Ehpad ou à domicile.
Les soins dentaires à domicile étant extrêmement peu développés, la santé dentaire des aînés se détériorent au fil du temps.

Une fois en Ehpad, on observe que les aînés dépendants éprouvent des difficultés à se brosser les dents et à entretenir leurs prothèses dentaires. Même les pensionnaires autonomes physiquement mais souffrant de troubles de mémoire peuvent oublier cette étape de la toilette. Il est par conséquent utile de leur rappeler quotidiennement.
L’équipe soignante, peu sensibilisée aux problèmes dentaires des personnes âgées, est rarement disponible pour participer à cette tâche.
 

La santé globale du résident en Ehpad peut être compromise

La prise en charge dentaire des résidents en maison de retraite est souvent reléguée au second plan, bien qu’elle soit en réalité très importante. Les problèmes dentaires sont en effet une source de maladies parfois sérieuses pour les personnes âgées.

Dans un premiers temps, les soucis dentaires génèrent des troubles de la mastication qui, à plus long terme, entraînent une perte d’appétit, une perte de poids, voire une dénutrition.

Ensuite, les problèmes dentaires et la sécheresse buccale empêchent la personne âgée de s’exprimer correctement, ce qui a des conséquences très néfastes sur la vie sociale de la personne âgée, qui perd confiance en elle et s’isole.

En outre, diverses études ont montré que les affections respiratoires et pulmonaires étaient plus fréquentes chez les résidents en maison de retraite souffrant de problèmes bucco-dentaires.
En effet, les bactéries migrent de la bouche vers les voies respiratoires et les poumons.
 

Mettre l’accent sur la prise en charge bucco-dentaire en Ehpad

Les médicaments peuvent avoir comme effets secondaires une fragilisation de la dentition du résident en Ehpad. Couplée avec une nourriture sucrée, dont sont friandes les personnes âgées, ils entraîneront l’apparition de caries et de déchaussement des dents, si l’hygiène dentaire est mauvaise.

L’idéal serait d’instaurer des examens bucco-dentaires en maison de retraite, pour préserver le nombre de dents fonctionnelles des aînés en Ehpad.

Pour améliorer ces soins, la caisse primaire d’assurance-maladie de Paris (CPAM) en partenariat avec l’Union française de santé bucco-dentaire (UFSBD) ont mis en place en 2005 le  »Bucco-Bus ».
Ce véhicule est un en réalité un cabinet dentaire itinérant, allant à la rencontre des personnes âgées dépendantes, à domicile ou en Ehpad.

Ce dispositif innovant et efficace devrait se développer dans d’autres régions de France, afin d’améliorer le bien-être de nos aînés et leur prise en charge dentaire.
 

L’effet du cholestérol sur Alzheimer

Une étude de grande envergure en lien Alzheimer/Cholestérol

Afin de parvenir à ces résultats et mettre en relief le lien entre Alzheimer et le cholestérol, les scientifiques ont suivi un protocole très précis. Ils ont mesuré les taux de cholestérol de près de 10 000 patients pendant plus de 9 ans, entre 1964 et 1973, alors qu’ils étaient âgés de 40 à 45 ans. Puis, l’évolution de leur état de santé a été suivie à l’aide de divers examens pendant 40 ans.

La maladie d’Alzheimer ou des troubles apparentés ont été diagnostiqués chez 598 de ces patients, soit un taux de 6% de ces individus dans un intervalle d’âge compris entre 61 et 88 ans. Il est nécessaire de rappeler que la démence vasculaire, qui est la forme de troubles cognitifs la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Cette pathologie survient suite à un problème d’acheminement du sang vers le cerveau.

Consommer du vin pour lutter contre Alzheimer

Une étude semblable menée en Californie à Los Angeles, a permis de montrer les effets positifs des substances appelées  »polyphénols » contenues dans le raisin sur le développement du cholestérol mais aussi de la maladie d’Alzheimer.
Le Professeur David Teplow souligne que les polyphénols du raisin pourraient réduire de légèrement les conséquences de la maladie d’Alzheimer.

Ainsi, ils éviteraient que le mauvais cholestérol bouche les artères et par là-même entrave la bonne oxygénation du cerveau. D’après l’auteur de cette étude scientifique, le but de ces recherches est en premier lieu de comprendre de quelle manière les Français se protègent de la maladie d’Alzheimer, alors que leur cuisine est très riche en mauvais cholestérol, et en graisses saturées.
Une consommation de vin rouge modérée est peut-être la clé du mystère….

Le lien de corrélation entre le bon cholestérol et la maladie d’Alzheimer

Une précédente étude menée par les scientifiques de l’INSERM a montré un lien de corrélation très clair entre des taux faibles en HDL, ou bon cholestérol, et l’apparition d’un déficit cognitif comme la maladie d’Alzheimer, sur cinq ans. Les individus présentant un faible taux de HDLc dans le sang, c’est-à-dire inférieur à 40 mg/dl, avaient 26 % de risque de développer un déficit cognitif supplémentaire par rapport aux individus ayant un taux de HDLc plus élevé que  59 mg/dl dans le sang.

En outre, après 5 ans, le lien de corrélation entre les deux paramètres était encore plus étroit, les individus ayant un faible taux de HDLc avaient 53 % de risque supplémentaire de développer un trouble cognitif tel qu’Alzheimer.
Les scientifiques pensent qu’une diminution du taux de HDLc entre les deux périodes de l’étude est certainement liée à un déclin cognitif important.

Ainsi, les participants chez qui ce taux avait baissé en 5 ans avaient 61% de risque de plus de développer une maladie telle qu’Alzheimer comparativement aux personnes ayant conservé des taux de HDLc supérieurs à 60 mg/ dl au cours des 5 années.

La réforme des tutelles

La réforme des tutelles : pourquoi ?

Les lois concernant les tutelles ont été instituées il y a plus de quarante ans, pour répondre aux besoins de quelques dizaines de milliers de personnes.
 

  • Aujourd’hui, plus d’un pourcent de la population française nécessite une tutelle.
    La réforme des tutelles a donc tout d’abord été proposée pour désengorger les tribunaux qui recevaient de plus en plus de demandes de mises sous tutelles.
    En effet, l’allongement de la durée de vie a entraîné l’augmentation du nombre de personnes âgées ayant besoin d’une tutelle, pour les protéger et gérer leurs biens. C’est peut être le cas de l’un de vos proches.
     
  • Autrefois, on plaçait sous tutelle aussi bien les personnes âgées nécessitant une protection juridique que les personnes en situation de précarité ou les marginaux. La reforme des tutelles a pour but de distinguer les cas.
    Les personnes ayant besoin d’un accompagnement social bénéficieront de mesures adéquates et ne seront plus placées sous tutelle. Par contre, les personnes âgées vulnérables seront concernées par le nouveau mandat de protection future.
     
  • Enfin, les tuteurs étaient insuffisamment contrôlés toujours en raison du nombre important de personnes sous tutelle.

Ce que la réforme des tutelles a changé

Réforme des tutellesLa réforme des tutelles a non seulement pour but d’améliorer la protection des biens de votre proche, mais également d’améliorer la protection de ses droits.

Ainsi, la procédure de mise sous tutelle ou curatelle doit obligatoirement comporter l’audition de votre proche par le juge des tutelles. Votre proche pourra être assisté lors de l’audition de la personne de son choix.
 

Votre proche a le droit de choisir à l’avance la personne qui sera son mandataire. S’il n’a pas établi de mandat de protection future, un membre de la famille proche pourra être nommé tuteur ou curateur, le cas échéant. La désignation d’une personne extérieure n’intervient qu’en dernier lieu.
 

  • La mise sous tutelle ou curatelle ne peut dépasser 5 ans. Elle est renouvelable seulement après une nouvelle audition de votre proche, et un nouvel examen de sa situation par le juge.
     
  • La mise sous curatelle pour prodigalité et oisiveté a été supprimée, elle est remplacée par des mesures d’accompagnement social.
     
  • Les décisions  »strictement personnelles » peuvent désormais être prises par la personne sous tutelle. Votre proche pourra par exemple rédiger lui-même son testament.

Bon a savoir : la réforme des tutelles a donné lieu à la rédaction de listes départementales de mandataires reconnus et agrées. N’hésitez pas à la consulter !
 
 

Semaine de la Continence Urinaire : Où en sont les maisons de retraite?

Un facteur de dépendance chez les personnes âgées en maisons de retraite

L’incontinence urinaire est une pathologie que redoutent la plupart des personnes âgées, car elle marque souvent l’entrée dans la dépendance. Elle trouve d’abord son origine dans le processus naturel du vieillissement. Ainsi, avec l’âge, les tissus de la vessie et des sphincters se relâchent.

En outre, les troubles cognitifs, fréquents chez les ainés, sont souvent associés au phénomène d’incontinence.
En effet, l’altération des fonctions supérieures aboutit à une mauvaise perception de la sensation de besoin. Il est urgent de traiter l’incontinence dès que possible, car elle s’accompagne très souvent d’une dépression, retentissant sur le bien-être général du sujet.

Pourtant, l’incontinence chez la personne âgée n’est pas une fatalité. Sa prise en charge nécessite toutefois un accompagnement personnalisé et une consultation médicale poussée. Des traitements médicamenteux et une intervention chirurgicale peuvent parfois être proposés.

L’importance d’un diagnostic précoce

Malgré le nombre de patients atteints par cette pathologie, peu d’entre eux osent en parler librement à leur généraliste, alors qu’une prise en charge adaptée est possible! En effet, une fois l’incontinence diagnostiquée, le médecin traitant peut orienter le patient vers un urologue, médecin spécialiste de la question. Pour cela, il est nécessaire d’instaurer une relation de confiance et une communication de qualité. 

Les professionnels de la santé doivent savoir dédramatiser la situation, et briser les tabous entourant l’incontinence urinaire, afin d’encourager les consultations. Car, parfois, les troubles mictionnels sont les symptômes d’une pathologie bien plus grave, comme le prolapsus chez la femme, et l’hypertrophie de la prostate chez l’homme. Détectés et traités à temps, ces troubles auront les meilleures chances de guérir.

Les solutions à disposition des résidents en maisons de retraite

Le personnel soignant des maisons de retraite met à la disposition des résidents des protections pour leur confort. Cependant, si ces moyens permettent de gérer une incontinence installée, ils ne doivent pas faire oublier le travail en amont permettant de réduire les émissions involontaires d’urine. Il est essentiel que les auxiliaires de vie en maisons de retraite soient disponibles pour accompagner aux wc les aînés aussi souvent que nécessaire.

En outre, dès lors qu’une gêne est ressentie par la personne âgée, celle-ci peut s’adresser à son médecin traitant, qui pourra lui prescrire l’un des traitements existant sur le marché, le plus courant étant à base d’anticholinergiques. Les médicaments anticholinergiques améliorent la contraction du muscle de la vessie, et diminue l’incontinence.

Si la personne âgée possède encore de bonnes fonctions cognitives, il lui est possible de suivre des séances de rééducation périnéale, avec un kinésithérapeute. Des exercices permettent de renforcer les muscles concernés et lutter contre l’impérosité.

Enfin, plusieurs techniques d’interventions chirurgicales permettent une amélioration de la qualité de vie des personnes âgées incontinentes, le médecin traitant saura vous diriger vers un spécialiste.
 

La maison de retraite : l’architecture a son importance

Le réfectoire de la maison de retraite

La salle à manger en maison de retraite est un lieu central ou se rencontrent les résidents plusieurs fois par jour. Pour le déjeuner, le dîner et parfois le goûter.
C’est pourquoi il est important que ce lieu soit agréable, aéré, avec des fenêtres donnant sur l’extérieur. Espace polyvalent, le réfectoire pourra également être le théâtre d’activités au sein de la maison de retraite.  C’est réellement  »le coeur » de l’établissement. Une attention toute particulière doit être portée sur l’hygiène de l’endroit, mais aussi sur la décoration.

Les chambres de la maison de retraite

Les normes légales sont très strictes concernant la surface des chambres en maison de retraite. Les recommandations des autorités sanitaires portant sur ce sujet évoquent une surface de 16 m2 pour une chambre individuelle.
Spacieuse et confortable, celle-ci comprend généralement un lit médicalisé ou non en fonction des besoins du résident, mais aussi un bureau, un fauteuil, une armoire et/ou une commode, et l’ensemble des équipements multimédia souhaités par le pensionnaire de la maison de retraite (radio, télévision, téléphone, internet).
Le bon aménagement de cet espace de vie privée est essentiel pour le maintien d’une vie quotidienne de qualité.

Les sanitaires en maison de retraite

Idéalement, chaque chambre de la maison de retraite sera équipée de sanitaires privatifs. Ainsi le résident n’aura que quelques pas à effectuer pour ses soins d’hygiène, ce qui est très important pour éviter les risques de chutes notamment la nuit.
D’autre part les sanitaires en maison de retraite seront adaptés au handicap éventuel des résidents. Barre de soutien, douche adaptée sans marche à franchir seront préférables. Un tel aménagement permet à la personne âgée de conserver plus longtemps son autonomie et de faire sa toilette seul.

Le jardin thérapeutique en maison de retraite

La maison de retraite accueillant des patients atteints de la maladie d’Alzheimer doit se soucier de mettre en place des activités adaptées à cette pathologie. Une idée récente a fait son apparition en maison de retraite et elle se propage rapidement en raison de son succès.
Il s’agit du jardin thérapeutique, autour duquel s’articulent diverses animations qui font appel aux cinq sens. Sentir les fleurs, planter des bulbes, goûter les fruits, distinguer les couleurs… sont autant de gestes stimulants, qui sont très appréciés par les résidents.

Les espaces de déambulation en maison de retraite

Les résidents de la maison de retraite qui sont atteints d’Alzheimer ou de pathologies apparentées ressentent souvent le besoin de marcher, de déambuler, sans but précis. Il est important de les laisser agir, car cette activité libère un trop plein d’énergie, c’est même une réelle occupation pour le malade, qui participe à son bien-être, et lui procure un sentiment de sérénité. Toutefois, sans espaces appropriés, la déambulation est dangereuse, car elle peut mener à des fugues, ou entraîner le malade à se perdre. Les structures accueillant des patients souffrant d’Alzheimer devront donc veiller à réserver certains espaces à cet effet, sous formes de couloirs, ou de parcours à l’extérieur, dans le parc de la maison de retraite par exemple.

 

La maison de retraite médicalisée

Pourquoi choisir une maison de retraite médicalisée?

Lorsqu’une personne âgée souffre d’une perte d’autonomie physique ou psychique, l’entrée en maison de retraite médicalisée peut s’avérer indispensable afin de préserver sa santé et sa sécurité.
Hormis le coût exorbitant du maintien à domicile, la coordination des différents intervenants est difficile à gérer. C’est pourquoi, un nombre grandissant de familles en France fait le choix de l’accueil en maison de retraite médicalisée.

La maison de retraite médicalisée est en effet  le lieu de vie le mieux adapté aux aînés dépendants. Une équipe soignante, composée d’un médecin coordonnateur, d’une infirmière coordinatrice et de plusieurs aides-soignantes, est présente pour garantir à chaque pensionnaire une prise en charge sécurisée et ce, 24h sur 24.

Aujourd’hui, plus de 500 000 personnes âgées sont hébergées dans les 9000 maisons de retraite médicalisées de France (Source : DRASS, 2008).

Comment s’organise le quotidien en maison de retraite médicalisée?

La maison de retraite médicalisée accueille les résidents dans le cadre d’un hébergement collectif, dont le quotidien s’articule autour des soins, des repas et des animations.

Malgré une organisation nécessaire à la vie de groupe, chaque maison de retraite médicalisée propose à ses pensionnaires des chambres individuelles qui leur permettent de préserver leur tranquillité et leur intimité, en particulier lors des soins médicaux et d’hygiène. Les salles communes sont quant à elles destinées aux repas et aux activités facultatives proposées par la maison de retraite médicalisée.

Ce fonctionnement permet à chaque nouveau résident de s’approprier progressivement son nouvel espace, à son rythme. Par la même occasion, les moments privilégiés de partage permettront aux nouveaux résidents de nouer des premiers contacts avec des personnes de leur âge. Et peut-être de se faire de nouveaux amis ?

 

Avant de choisir sa maison de retraite médicalisée

Devant l’offre pléthorique des différents types de maison de retraite médicalisée, il convient de prendre en compte les particularités de chaque structure. Les tarifs proposés par la maison de retraite médicalisée sont parfois élevés, notamment dans les grandes villes, très demandées. Ces prix suivent tout simplement le cours de l’immobilier.

Si le coût parait trop élevé il est possible de diminuer les frais d’hébergement, en étendant la recherche de maison de retraite médicalisée à des zones périphérique. Il faut également savoir que les personnes âgées peuvent percevoir certaines aides sociales et d’avantages fiscaux, qui les aideront à compléter leur budget.

Par ailleurs, si  votre proche apprécie les parcs et jardins, sachez que la maison de retraite médicalisée urbaine ne sera pas forcément le choix idéal. Là encore, il faut songer à s’éloigner vers des zones plus rurales pour trouver des structures aérées.
Enfin, si la localisation géographique de la maison de retraite médicalisée est importante aux yeux de la personne âgée et de sa famille, elle ne doit pas prendre le pas sur la prise en charge médicale offerte par la structure.

Mieux vaut parfois parcourir quelques kilomètres de plus, et bénéficier d’un accompagnement médical de qualité, surtout en cas de forte dépendance, de pathologie évolutive ou nécessitant des soins infirmiers spécifiques.

Bon à savoir :
La maison de retraite médicalisée accepte les animaux de compagnie, à condition que le résident puisse s’en occuper.